13.3.5 Participio presente

En français, il y a des participes présents qui sont lexicalisés (une chose suprenante <=> des choses surprenantes). Ces participes présents sont en effet des adjectifs et se comportent comme des adjectifs, s´accordent en genre et en avec le substantif auquel ils font référence. Ces "participes présents" lexicalisés,
qu' on peut trouver dans n' importe quel dictionnaire, n' ont rien à voir avec le participe présent proprement dit, qui est un adverbe, sert à substituer des propositions subordonnées de but/ cause/ temps/ concession et conditionnelles. Il a donc presque les mêmes fonctions que le gérondif (pour plus de détails voir www.french-online.de). On pourrait trouver cela est un peu étrange. Le participe présent, de même que le participe passé, pourrait parfaitement être un attribut et en anglais et allemand il est effectivement un attribut d' un substantif (the walking man / der gehende Mann = l' homme marchant). En tant qu' attribut (il devrait s´accorder en genre et en nombre avec le substantif) il pourrait substituer des propositions relatives, ce qu' il fait effectivement en anglais et en allemand (the man who eats / the eating man- der Mann, der isst / der essende Mann =>
l' homme qui mange). Ce serait donc une construction assez puissante. Cependant cela n' est pas possible.

faux: L' homme lisant traverse la rue.
correct: The reading man crosses the street.

C' est un peu difficile à comprendre pourquoi en français on ne peut pas utiliser le participe présent de cette manière. Ça serait pratique. Au lieu de réserver le participe présent pour substituer des propositions relatives (ce qui serait parfaitement possible et marche très bien avec les participes présents lexicalisés) et le gérondif pour substituer des propositions subordonnées, on utilise aujourd' hui tous les deux de presque la même façon sans avoir une possibilité pour substituer les propositions relatives (au moins s' il sont actif. Au passif on peut le substituer par le participe passé). Il semble que c' est une particularité des langues romanes, puisqu' aucune langue romane, l' espagnol non plus, utilise le participe présent comme attribut, bien que la situation ne soit pas toujours la même (en français on peut le former de n' importe quel verbe, mais il ressemble plutôt à un gérondif, en espagnol on ne peut pas le former du tout, les formes qui existent sont lexicalisés et en italien on pourrait théoriquement le former, il est aussi un attribut et se distingue du gerundio, mais est très rarement utilisés).

En italien on peut en théorie former le participe présent de n' importe quel verbe et le participe présent est un attribut et peut donc substituer une propositon relative, mais personne ne l' utilise. On pourrait simplifier et dire que la situation est comme en espagnol, avec la différence qu' il y a plus de participes présents lexicalisés en italien qu' en espagnol.

On forme le participe présent en supprimant la terminaison de l' infinitif et on ajoutant à ce qui reste (le radical) la teminaison -ante si le verbe finit en -are et -ente, si le verbe finit en -ere ou -ire.

verbe en -are
infinitif traduction radical terminaison
cantare chanter cant ante
parlare parler parl
andare aller and

verbes en -ere / -ire
infinitif traduction radical terminaison

continuare

continuer segu ente
concernere concernir concern
morire morir mor

exemples
la donna cantante = la femme chantant (la femme qui chant)
l' uomo parlante = l' homme qui parle
la donna andante = la femme marchante
l' uomo morente = l' homme agonizant

Tout au contraire au français le participe présent est un adjectif en italien et doit concorder en nombre et genre avec le substantif auquel il fait référence (Mais il faut distinguer entre le participe présent lexicalisé et les participe présent qui ne sont pas lexicalisés). Les participe présent lexicalisé sont de simple adjectif et dans ce cas là, bien évidemment, il concorde en nombre et genre avec le substantif.



contact mentions légales déclaration de protection de données