En français, il y a des participes
présents qui sont lexicalisés (une chose
suprenante <=> des choses surprenantes). Ces participes
présents sont en effet des adjectifs et se comportent
comme des adjectifs, s´accordent en genre et en
avec le substantif auquel ils font référence.
Ces "participes présents" lexicalisés,
qu' on peut trouver dans n' importe quel dictionnaire,
n' ont rien à voir avec le participe présent
proprement dit, qui est un adverbe, sert à substituer
des propositions subordonnées de but/ cause/
temps/ concession et conditionnelles. Il a donc presque
les mêmes fonctions que le gérondif (pour
plus de détails voir www.french-online.de). On
pourrait trouver cela est un peu étrange. Le
participe présent, de même que le participe
passé, pourrait parfaitement être un attribut
et en anglais et allemand il est effectivement un attribut
d' un substantif (the walking man / der gehende Mann
= l' homme marchant). En tant qu' attribut (il devrait
s´accorder en genre et en nombre avec le substantif)
il pourrait substituer des propositions relatives, ce
qu' il fait effectivement en anglais et en allemand
(the man who eats / the eating man- der Mann, der isst
/ der essende Mann =>
l' homme qui mange). Ce serait donc une construction
assez puissante. Cependant cela n' est pas possible.
faux: L' homme lisant traverse la rue.
correct: The reading man crosses the street.
C' est un peu difficile à comprendre pourquoi
en français on ne peut pas utiliser le participe
présent de cette manière. Ça serait
pratique. Au lieu de réserver le participe présent
pour substituer des propositions relatives (ce qui serait
parfaitement possible et marche très bien avec
les participes présents lexicalisés) et
le gérondif pour substituer des propositions
subordonnées, on utilise aujourd' hui tous les
deux de presque la même façon sans avoir
une possibilité pour substituer les propositions
relatives (au moins s' il sont actif. Au passif
on peut le substituer par le participe passé).
Il semble que c' est une particularité des langues
romanes, puisqu' aucune langue romane, l' espagnol non
plus, utilise le participe présent comme attribut,
bien que la situation ne soit pas toujours la même
(en français on peut le former de n' importe
quel verbe, mais il ressemble plutôt à
un gérondif, en espagnol on ne peut pas le former
du tout, les formes qui existent sont lexicalisés
et en italien on pourrait théoriquement le former,
il est aussi un attribut et se distingue du gerundio,
mais est très rarement utilisés).
En italien on peut en théorie former le participe
présent de n' importe quel verbe et le participe
présent est un attribut et peut donc substituer
une propositon relative, mais personne ne l' utilise.
On pourrait simplifier et dire que la situation est
comme en espagnol, avec la différence qu' il
y a plus de participes présents lexicalisés
en italien qu' en espagnol.
On forme le participe présent en supprimant
la terminaison de l' infinitif et on ajoutant à
ce qui reste (le radical) la teminaison -ante si le
verbe finit en -are et -ente, si le verbe finit en -ere
ou -ire.
verbe en -are
infinitif
traduction
radical
terminaison
cantare
chanter
cant
ante
parlare
parler
parl
andare
aller
and
verbes en -ere / -ire
infinitif
traduction
radical
terminaison
continuare
continuer
segu
ente
concernere
concernir
concern
morire
morir
mor
exemples
la donna cantante = la femme chantant (la femme qui chant)
l' uomo parlante = l' homme qui parle
la donna andante = la femme marchante
l' uomo morente = l' homme agonizant
Tout au contraire au français le participe présent est un adjectif en italien et doit concorder en nombre et genre avec le substantif auquel il fait référence (Mais il faut distinguer entre le participe présent lexicalisé et les participe présent qui ne sont pas lexicalisés). Les participe présent lexicalisé sont de simple adjectif et dans ce cas là, bien évidemment, il concorde en nombre et genre avec le substantif.