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4 Un seigneur riche amait tellement les oiseaux qu' il réservait pour eux un large terrain où il était interdit de les chasser et même de les faire peur. Il avait construit pour eux des bons refuges chauds pour les longues hivers, fournis abondamment de nourriture. Après un certain temps dans le terrain areal nichaient quelques oiseaux rapaces, des chats et même des grands rongeurs qui attaquaient les oiseaux. Le seigneur riche pleura, mais ne fut pourtant guéri de la maladie de bonté, qui est une maladie incurable. Il ne savait pas comment refuser la nourriture aux falcons et aux autres animaux toute en voulant nourrir les oiseaux. Et à cette parodie de la bonté humaine, tellement ridicule, pensa Mario rougissant et souriant. Il se disait que la bonté humaine ne sert que à augmenter la vie à un endroit determiné et qu' après le sang écoulera abondamment. Les jours de Mario étaient pour cela toujours heureux. On pourrait même dire que toute sa tristesse il la mettait dans ces fables amères et qu' elle n'arrivait pas à cause de cela à assombrir son visage. Mais il semblait que de nuit et dans le rêve il ne soit pas accompagné de tant de satisfaction. Giulio, son frère, dormait dans une chambre à côté. Celui ronflait tranquillement dans sa digestion, qui peut être malade chez les gens qui souffre de la goutte, mais qui fonctionnait parfaitement chez lui. Mais quand il ne dormait pas il pouvait entendre des sons bizarres provenant de la chambre de Mario: Des soupirs profonds, qui semblaient causés par une douleur et après des cris isolés de proteste. Ils résonnaient de manière stridente dans la nuit et ne semblaient pas provenir de l' homme heureux et tranquille qu' on voyait à la lumière du jour. Mario ne se rappellait pas à ses songes et satisfait de son sommeil profond, il croyait être aussi heureux dans son lit comme il l' était pendant la journée pénible. Quand Giulio sans réfléchir lui raccontait de sa façon bizarre de dormir, il pensa qu' il s' agissait seulement d' une nouvelle manière de ronfler. Mais vu la constance du phénomène il est certain que ces rêves et ces cris étaient l' exprésion la plus sincère, dans le rêve, de l' âme torturé. On pourrait croire qu' il s' agisait d' un phénomène qui contradisait à la theorie sur le sommeil selon laquelle dans le sommeil il y aurait toujours le bonheur du rêve qui contient le désir satisfait. Mais est-ce qu' on ne pourrait pas penser aussi bien que le vrai rêve du poète est celui qu' il vit de jour quand il est éveillé et que Mario avait donc raison de rire de jour et de pleurer de nuit? Il y a encore une autre possibilité d' explication soutenue par la même théorie du songe: Il se pouvait aussi que dans le cas de Mario il s' agissait d' un désir dont la satisfaction consistait dans la libre manifestation de son désir. De nuit, dans son rêve il pouvait jeter en bas la masque lourde qu' il lui était imposée pendant la journée pour cacher sa propre vanité et déclarer avec des soupir et des cris: Je merite plus, je mérite autre chose. Le rêve pouvait être aussi apporter un soulagement. Le matin le soleil se leva et Giulio, épaté, apprit que Mario croyait avoir passé toute la nuit, remplie de sanglot, en compagnie de quelque nouvelle fable, dont assez souvent rien n' a été écris encore et qui se trouvait en élaboration depuis des jours. La guerre avait apporté à la cour des oiseaux une grande nouvelle, la pénurie, et le pauvre Mario avait inventé une méthode pour faire durer plus longtemps le rare pain. Des temps en temps il apparaît dans la cour pour renouveller chez les oiseaux la méfiance. Ce sont des animaux lents quand il ne volent pas et il faut beaucoup de temps pour distraire leur méfiance. Leur âme est comme une balance, d' une côté pèse la méfiance et sur l' autre l' appetit. Celui-là croit toujours, mais si on renouvelle aussi la méfiance, ils ne mangent pas. Avec une méthode rigide ils pouvaient mourir à côté du pain. Une experience triste, si on y réflechis bien. Mais Mario en faisait quelque chose dont en pouvait rire au lieu d' en pleurer. La fable (un oiseau criait à un homme: Ton pain serait savoureux si seulement tu ne était pas là) était amusant parce que les moineaux ne maigrissaient pas pendant la guerre. Dans les rues de Triest il y avait même à cette époque des crottins en abondance, dont il pouvaient se nourir. |
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