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28 Questo il proposito cui si attenne rigidamente, e non si accorse che per la pace dell'ammalato sarebbe stato meglio di non attendere l'arrivo del lento Westermann. Infatti Giulio soffriva. Anche quando Mario si rifece affabile e discorsivo, egli non seppe dimenticare le offese che gli erano state fatte. Prima di tutto non c'erano state quelle spiegazioni dalle quali proprio le persone deboli (che le parole amano tanto) s'attendono la regolazione di ogni divergenza, eppoi non s'era più ritornati alla loro antica, cara abitudine della lettura serale. Paventava però le spiegazioni solo perchè in quelle già avute s'era dimostrato tanto debole. E per averle senza dover parlare, pensò di sostituire le parole con un atto energico: ostentativamente cessò di curarsi e sperò che Mario se ne sarebbe accorto e doluto. Invece Mario non s'accorse di nulla, forse perchè la dimostrazione durò troppo poco. L'ammalato s'era sentito subito peggio, e, spaventato, era ritornato ai suoi medicamenti, che però gli fecero meno bene. Come può agire beneficamente un medicinale ch'è stato tanto disprezzato? Ed è così che Giulio, incapace d'azioni, ritornò alla parola, che dedicò però solo all'azione che aveva tentata e non compita. Una sera, con un sorriso mite e senza guardare in faccia Mario, disse interrompendo la cena per prendere certe polverette: “Contro ogni buon senso io continuo a curarmi, come vedi”. Mario, che da grand'uomo quale si sentiva, dava meno peso alla disputa avuta, di cui non restava altra traccia che la grande comodità di non far la lettura serale, si meravigliò, e ad alta voce proclamò il dovere di Giulio di curarsi per guarire, come se egli a voce anche più alta non avesse detto il contrario pochi giorni prima. Era troppo poco per rabbonire Giulio. Mario non se ne avvide; solo si divertì a osservare che Giulio ingoiando la polveretta sciolta nell'acqua, aveva l'aspetto di un bambino ostinato. Pareva dicesse: “Io mi curo, io ho il diritto di curarmi, ed ho anche il dovere di farlo”. A un letterato basta un solo atteggiamento per costruire tutta una persona con gli arti necessari per prendere tale atteggiamento ed anche altre membra che vi sieno utili. La costruisce, ma non ci crede, e l'ama specialmente se può crederla una propria immaginazione che sappia però moversi sulla terra reale ed essere illuminata dal sole di ogni giorno. E se tale costruzione esiste già, egli non se ne accorge neppure, perchè ciò non ha alcuna importanza per il suo pensiero. E Mario per atteggiare ragionevolmente il volto del suo fantasma a tanta ostinazione, sostituì a Giulio, ch'egli credeva non ricordasse nemmeno le sue parole, una persona più forte benchè non meno malata, e che gridava il suo diritto di vivere proprio quella vita nel suo letto caldo, e di essere aiutato dalle medicine e anche dalla lettura, come la voleva lui. E Mario amò la propria creatura: quella debolezza e quell'ostinazione e tanta rassegnazione. Quello scorcio di figura era un'illustrazione della vita povera, sofferente, ma ancora capace di difendere tanta povertà e tanto dolore. |
28 Mario se tenait strictement à ce propos et ne comprit pas que pour la pais du malade il avait été mieux de ne pas attendre le lent Westermann. En fait, Giulia souffrait. Même quand Mario était redevenu plus bavard il ne pouvait pas oublier l' offense qu' on lui avait fait. Premièrement les débats desquels les personnes faibles espèrent la solution de n' importe quel dispute n' avaient pas encore eu lieu y ensuite on n' était pas encore retourné à l' ancienne habitude chérie de la lecture nocturne. Il craignait les débats parce que dans ceux qu' on avait déjà eu il se montra tellement faible qu' il préférait maintenant de réparer la situation avec un acte enérgique et pas avec des paroles. Il arrêta ostensiblement à se soigner en espérant que Mario le remarquât et que cela lui fît du mal. Mais Mario ne remarqua rien, peut-être parce que la démonstration ne dura pas assez longtemps. Le malade bientôt se sentait plus mauvais et effrayé il était retourné chez ses médicaments que n' avaient pas eu pourtant le même effet positif qu' avant. Comment une médicine tellement méprisé pourait - t - elle avoir un effet positif? Pour cela Giulio, incapable de agir, retourna aux mots dont il se servit pourtant seulement pour parler d' une action inicié mais pas terminé. Une nuit, avec un sourire retenu et sans regarder à Mario, il dit en interrompant le dîner pour prendre certains poudres. "Tu vois, tout au contraire de toute raison je continue à me soigner." Mario, se croyant gran homme, ne donna une telle importance à la dispute qu' ils avaient eu et de laquelle n' était pas resté aucune trace, sauf l' avantage qu' il n' y avait plus de lecture nocturne, se assombra et déclara que le devoir de Giulio était de se soigner. Il le disait en haute voix comme si deux jours avant il n' aurait pas dit le contraire. Cela n' était pas assez pour réconcilier Giulio, mais Mario ne s' en rendait pas compte. Il s' amusait seulement à regarder Giulio en train d' avaler ses poudres comme un enfant obstiné. Il semblait qu' il disait: "Je me soigne, j' ai le droit de le faire et j' ai aussi le devoir de le faire." A un homme de lettres suffit une seule attitude pour en construire un personnage avec tout ce qu' il faut pour prendre cette attitude et aussi les autres membres qui sont utiles. Il la construit, mais il n' y croit pas et il l' aime surtout s' il peut croire qu' il est de sa propre imagination et pourtant capable de se bouger sur la terre illuminé par le soleil de tous le jour. Est si cette construction existe déjà, il ne s' en rend même pas compte, parce que cela n' a aucune importance pour sa pensée. Mario, qui voulait donner à ce fantasme une face qui correspondait de manière raisonable à tant d' obstination, sustitua à Giulio, croyant qu' il ne se rappelle même plus à ses mots, avec une personne plus forte, quoique ne pas mois malade et qui réclamait son droit de vivre cette vie dans son lit chaud et d' être aidé par la médicine mais aussi par la littérature, telle qu' il la voulait. Mario aimait sa créature: Cette douceur, cette obstination et tant de résignation. C' est fragment d' un personnage lui semblait une illustration de la vie pauvre, souffrant, mais encore capable de défendre tant de pauvreté et tant de douleur. |
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