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Anche Mario in un primo brevissimo tempo ne rise. I due fratelli stavano cenando insieme e fu sorprendente come dopo i primi bocconi presi con tutta calma, Mario ad un tratto, da solo, senza che nessuno gli avesse detto un'altra parola, si sentisse addirittura mancare scoprendo intera la burla. La scopriva con enorme sorpresa, e nello stesso tempo si sorprendeva di aver dovuto attendere una vaga parola d'avvertimento per saperla tutta. Aveva chiuso gli occhi apposta per non vedere e non intendere? Da bel principio egli aveva indovinato l'intima natura dei due messeri coi quali aveva avuto da fare e li avrebbe potuti smascherare subito quando in sua presenza i due svergognati s'erano abbandonati al riso. Perchè non aveva pensato, perchè non guardato? Ricordò ancora: sul naso affilato del tedesco gli occhiali avevano tremato per il riso trattenuto; un'oscillazione simile a quella di un motore su una vettura. Mario ebbe allora il pensiero tanto pronto e acuto che scoperse qualche cosa che dai suoi occhi era stato chiaramente percepito ma non ancora comunicato al suo cervello: quel pezzettino di carta tratto dal portafogli del tedesco, e che doveva scusare il riso cui i due compari s'erano abbandonati, era coperto di uno stampatello gotico. Gotico, tutto rette ed angoli. Ne era sicuro, come se lo vedesse allora. Perciò non poteva provenire da un postribolo di Trieste. Mentitori! E mentitori che gli avevano denotato il loro disprezzo non curandosi neppure d'essere accorti. Se era stato deriso, egli meritava qualunque punizione. E avrebbe voluto castigare se stesso subito, ficcandosi i denti nelle labbra. Ma tanta chiaroveggenza era tuttavia accompagnata da dubbio. Un'ulteriore dimostrazione della propria insanabile bestialità? Povero Mario! Un'evidenza per quanto intera, quando apporti tanto dolore, non è mai accettata senza un tentativo di oscurarla. Ognuno lotta contro il destino come sa, e Mario tentò d'arrestarlo dicendosi che non bisognava ammettere si trattasse di una burla finchè non se ne fosse scoperto lo scopo. Per il piacere di ridere? Ma è un piacere che il deriso non intende. Tentò però di liberarsi del dubbio non perchè gli sembrasse poco fondato, ma perchè gli sembrava contribuisse ad agitarlo ed aumentasse il suo dolore. Voleva passare la notte almeno nella certezza. E non c'era altra via di procurarsela che la riflessione. Fuori soffiava muggendo e ululando la bora, e se non fosse bastata a trattenere Mario, c'era anche l'impossibilità di raggiungere il Gaia il quale, specialmente di notte, era introvabile.

 

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Au début, pendant un éspace de temps très court, Mario tout d' un coup, sans que quelqu' un l' ait dit quelque chose, faillit s' évanouir quand il comprit soudain la plaisanterie. Il la découvrait tout étonné et en temps il s' étonna qu' avait fallu une parole vague d' advertissement pour la comprendre entièrement. Est-ce qu' il avait fermé les yeux intentionnellement pour ne pas voir et pas comprendre? Dès le début il avait adiviné la rélation intime entre les deux messieurs avec lesquels il parla et il aurait pu les démasquer immédiatement quand les deux infâmes s' étaient abandonné par le foux de rire dans sa presence. Pourquoi n' avait-il pas pensé, pourquoi n' avait-il pas regardé? Il se rappellait encore: Sur le nez affilé de l' allemand tremblaient les lunettes par l' effort de retenir le fou de rire. Une oscillation qui se ressemblait au moteur d' une voiture. Maintenant l' intelligence de Mario était tellement eveillé et sagace qu' elle découvrit quelque chose que ses yeux avaient déjà vu sans pourtant le transmettre à son cerveau. Ce lambeau de papier tiré du portefeuille de l' allemand et qui devait excuser ce fou de rire des deux compagnons était couvert des lettres gothiques. Gothique, anguleux et sans angles. Il en était sûr s' il le voyait en ce me moment. Il en était sûr comme s' il les voyait en ce moment. Ils ne pouvaient donc pas provenir d' une maison close de Triest. Menteurs! Des menteurs qui lui avaient montré leur dédain et n' ont même pas craint d' être découvert. Si on s' était moqué de lui il méritait une punition. Et il voulait se punir lui-même en se mordant les lèvres. Mais toute cette clairvoyance était encore accompagné de doutes. Une dernière preuve de sa stupidité incurable? Pauvre Mario! Même si quelque chose est complètement évident il ne jamais entièrement accepté s' il apporte tant de douleur. Chaqu' un lutte contre le destin comme il peut et Mario tenta de l' arrêter en se disant qu' il ne fallait pas admettre qu' il s' agissait de une plaisanterie jusqu' à ce que la fin de la plaisanterie ne soit pas découvert. Pour le plaisir de rire? Mais c' était un plaisir dont l' intention n' était pas le rire. Pourtant il ne tenta pas de se libérer de la doute parce qu' elle lui semblait peu fondé, mais parce qu' il croyait qu' elle contribuât à l' agiter et à augmenter sa douleur. Il voulait passer au moins la nuit dans la sûreté et le seule moyen pour l' atteindre était la réflexion. En dehors le vent du nord hurlait et si cela n' aurait pas suffit pour retenir Mario il y avait aussi l' impossibilité de trouver Gaia, lequel, spécialment de nuit, était introuvable.



 

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