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E la terza chiarì la seconda. Perchè celare la propria letteratura è facile. Basta guardarsi dai piaggiatori e dagli editori. Ma rinunziarvi? E come si fa allora a vivere? La seguente tragedia lo incorò a non fare quello che il Gaia avrebbe voluto: “Un uccellino acciecato dall'appetito si lasciò impaniare. Fu posto in una gabbiuccia ove le sue ali non potevano neppure stendersi. Sofferse orribilmente, finchè un giorno la sua gabbia non fu lasciata aperta, ed esso potè riavere la sua libertà. Ma non ne godette a lungo. Reso troppo diffidente dall'esperienza, dove vedeva cibo sospettava l'insidia, e fuggiva. Perciò in breve tempo morì di fame”. E, confortato da quei tre uccellini periti tutt'e tre, Mario avrebbe potuto trovare anche il sonno. Ma in quella s'accorse che nella sua stanza mancava qualche cosa cui egli era uso: il russare del fratello. Che Giulio non dormisse ancora? A quell'ora! Sarebbe stata una cosa grave. Si accostò in punta di piedi alla porta dell'altra stanza. La luce vi era spenta, ma Giulio, tuttavia desto, lo sentì e lo pregò di entrare. Quando Mario ebbe accesa la lampada, Giulio lo guardò timoroso, e per la paura di dover sopportare degli altri rimproveri, confessò il proprio turbamento: “Non so consolarmi di aver aggravato i tuoi pensieri col non ricordarmi le precise parole che mi furono dette da quel giovinetto”. “E non dormi per questo? - esclamò Mario profondamente addolorato. - Oh, te ne prego. Dormi, dormi subito. Adesso so perchè non potevo dormire io stesso. Per chetarmi devo sentir dormire te. Via, mettiti in pace. Di quella storia parleremo domani...”. E s'accinse a spegnere la luce. A Giulio non pareva vera tanta dolcezza che pioveva sul suo letto. E volle goderne ancora. Impedì a Mario di spegnere la luce: “Tu sei più calmo ora. Perchè non si potrebbe farmi ora la lettura? Sei poi guarito della gola? Io non dormo più bene dacchè di sera non si legge più”. E Mario, in piena buona fede, perchè non ricordava più in quale stato d'animo si fosse trovato quando il successo gli arrideva vicino e sicuro, esclamò: “Io non lo sapevo, perchè altrimenti t'avrei letto ogni sera quanto e più di quanto t'occorra. Il male di gola non era gran cosa, e m'è passato. Se vuoi ti leggerò De Amicis e Fogazzaro. Così avrai pronto il sonno”. Quest'ultima frase farebbe credere che già allora la burla avesse perduto ogni efficacia. Se il Gaia fosse stato presente, sconfortato, avrebbe pensato che con un presuntuoso simile ogni burla era vana. Invece, in verità, in quel momento, per Mario, la letteratura non esisteva affatto. Esisteva solo il fratello malato, cui bisognava propinare quanta letteratura occorresse. E si rassegnava ad abbassare la propria o l'altrui all'ufficio di clistero.

 

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La troisième explica la deuxième. Cacher sa propre littérature est simple. Il suffit de se méfier des flatteur et des maisons d' édition? Mais y renoncer complètement? Et comment vivre sin ella? La prochaine fable lui encouragea à ne pas faire ce que Gaia avait voulu: "Un petit oiseau aveugle d' appetit se faisait attraper: On le mettait dans une cage où il ne pouvait même étendre ses ailes. Il souffrit énormement, jusqu' à ce que un jour on laissa ouverte sa cage et il aurait pu s' échapper. Mais il ne s' en réjouissait longtemps. Devenu trop méfiant chaque fois qu' il voyait quelque chose à manger il soupçonna un piège et s' echappa. Comme ça bientôt il mourut de faim." Soulagé par ces trois oiseaux, Mario aurait pu trouver le sommeil. Mais il s' aperçut que dans sa chambre manquait quelque chose auquel il était habitué: Le ronflement du frère. Est-ce Giulio ne dormait pas encore? À cette heure! Cela aurait été grave. Sur la pointe de pieds il alla à la porte de l' autre chambre. La lumière était éteinte, mais Giulio était encore éveillé et lui demanda d' entrer. Quand Mario avait allumé la lumière, Giulio le regarda craintif et craignant de devoir supporter d' autres reproches, confessa ce qui l' affligeait: "Je ne sais pas comment me consoler d' avoir aggraver tes pensées parce que j' étais incapable de me rappeller bien aux mots precises qui m' a dit de cet enfant." " Et c' est à cause de cela que tu ne dors pas?", exclama Mario profondement affligé. "Oh, je t' en prie dors, dors tout de suite. Maintenant je sais pourquoi je ne pouvais dormir moi-même. Pour me tranquilizer je dois t' entendre. Vas-y, tranquilize-toi. Nous parlerons demain de cette histoire...." Et il éteignit la lumière. A Giulio toute cette douceur qui tomba sur son lit ne lui semblait vrai. Il en voulait s' en réjouir encore. Il empêcha Mario de éteindre la lumière. "Tu es maintenant plus tranquille. Pourquoi est-ce que tu ne peux pas me lire encore quelque chose? Est-ce que ta gorge est gueri? Je ne dors pas bien depuis qu' on ne lit plus la nuit." Et Mario, de bonne fois, parce qu' il ne se rappellait plus dans quel état il se trouvait quand le succès lui semblait proche est certain, exclama: "Je ne le savais pas. Si je l' avais su je t' aurais lit chaque nuit combien et plus de ce que tu aurais voulu. Le mal de gorge n' était pas grande chose, j' en suis déjà gueri. Si tu veux je te lis quelque chose de De Amicis et Fogazzero. De cette façon tu t' endormiras bientôt. Cette dernière phrase pourrait suggérer que la plaisanterie aurait déjà perdu sa force. Si Gaia aurait été présent, il aurait pensé, mal à l' aise, que avec un présomptueux de ce genre toute plaisanterie était en vain. Mais en verité, à ce moment là, la littérature n' existait pas pour Mario. Pour lui existait seulement son frère auquel il fallut lui donner toute la littérature dont il avait besoin et il s'accommoda à abaisser la littérature en géneral aussi bien que la sienne au niveau du lavement.



 

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