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10 Oui. Il haïssait farouchement son gran ami. Peut-être il n' était pas complètement conscient de cela, parce qu' il était convaincu qu' il ne pouvait sentir autre chose que de la pitié pour Mario, ce malheureux si vaniteux qui n' avait rien dans ce monde avec son petit boulot dans lequel il ne pourra jamais avancer. Quant il parlait de Mario il pouvait donner à son visage l' expression de pitié tout en tordant les lèvre en signe de menace. Il était jaloux de lui. Gaia appartenait au monde de la gloutonnerie comme Mario au monde de la fable. Mario souriait toujours, pendant que lui riait beaucoup, bien que avec des interruptions. La fable accompagne comme une ombre lumineuse à côté de l' ombre sombre jetée par le corps, tandis que la gloutonnerie, si elle accompagne le corps comme une ombre, est affreuse. Puisque cette dernière est un délit contre le corps qui est tout de suite (spécialmente à partir d' un certain état) suivie par les plus forts remords en comparaison avec lesquels ceux d' Oreste qui avait abattu sa propre mère, sont insignifiants. Aux remords est toujours unis l' effort de le mitiger, de l' expliquer et de l' excuser, affirmant par exemple que ce le destin humain de se laisser entraîner par la gloutonnerie. Mais comment Gaia de bonne fois aurait-il pu affirmer que tout ceux qui ont la possibilité de se dédier à la gloutonnerie le font ayant l' exemple de Mario devant les yeux? En outre il y avait cette littérature bénie dont l' effet était aussi de troubler l' âme de Gaia, quoiqu' il en semblait purifié. On ne rêve pas impunément par un espace de temps, si bref qu' il soit, de la gloire sans après le regretter pour toujours et envier celui qui a pu le conserver, quoiqu' il n' ait jamais atteint la gloire. Chez Mario ce rêve s' écoulait de chaque pore de sa peau qui si facilment rougissait. La place que ne lui avait pas été cedé dans la république des lettres, il le prétendait et l' occupait en cachette et avec le même droit et sans restrictions. Quoiqu'il dise à tout le monde qu' il n' écrivait rien depuis des années (ce qui était un peu exageré, puisqu' il y avait les histoires avec les oiseaux), personne ne lui croyait et cela suffisait pour lui attribuer par consensus général une vie plus élévée, plus élévée que tout ce qui étair autour de lui. Il meritait donc l' envie et la haine. Enrico Gaia ne lui épargnait pas les sarcasmes et quelque fois il arrivait même à l' impressioner parlant des affaires. Mais cela ne lui contentait pas, puisque Mario lui-même amait rire de son état. Gaia aurait voulu lui tirer son rêve heureux des yeux quoiqu' il soit resté aveugle. Quand il le voyait entrer au café avec son aire de quelqu'un qui regarde les choses avec l' eternelle, vive, sereine curiosité de l' écrivain il disait furieux: "Voilà le gran écrivain." Effectivement Mario avait l' aspect et la felicité du grand écrivain. Gaia n' apparaît pas dans les fables de Mario. Mais un jour Mario apprit que les petits oiseaux sont très vorace: En un jour il peuvent avaler tant de cette masse émiettée que dans son ensemble elle pèserait tant que leur corps. À cause de cela il était difficile de trouver parmi eux un qui ressemblait a Gaia. Mais il y avait quelque chose qu' il avaient tous en commun et qui lui faisait penser a Gaia. Mario trouva une contradiction qu' il aurait pu convertir à une fable: "Il mange comme un oiseau, mais il ne vole pas." Et plus tard: "Il ne vole pas, et sa peur et encore fraîche." Il insinuait certainement à Gaia, lequel un soir a du échaper du café en courant après avoir heurte un ami avec un insulte. |
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