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29 Una bella fatica cotesta di costruire invece di guardare le cose già esistenti. Ma bastò a rischiarare i suoi rapporti col fratello. Perchè subito dopo creata quella figura Mario si guardò d'intorno, come sogliono i letterati, per darle un contorno di persone che le dessero rilievo e in mezzo alle quali vivesse. Naturalmente in primo luogo cacciò accanto al fratello, ch'egli credeva di aver rifatto correggendolo, se stesso. Ma quando si tratta di se stesso non ci si sbaglia tanto facilmente, e si incide subito la carne viva. S'accorse ch'era la sua fortuna che Giulio non fosse all'altezza di giudicarlo, perchè egli, l'uomo del successo, s'era comportato in modo da doversi vergognare. Una vera bassezza. Aveva voluto ferire e offendere il povero ammalato, a lui affidato dal destino, perchè innocentemente e per una volta sola aveva respinto l'opera sua. Egli era oramai l'uomo dal successo. Una persona in cui l'ambizione si deformava in una ridicola vanità, e che credeva che le comuni leggi della giustizia e dell'umanità non valessero per lui. Guardò dietro di sè nel suo non lontano passato la sua vita intemerata, mite, dedicata con pieno disinteresse ad un pensiero, e l'invidiò e rimpianse. Fu un istante, ma a tratti il pensiero che lo elevava, gli si riaffacciava. Del resto l'estensione di un pensiero alto nel tempo non ha importanza, perchè se esso fu, resta, nè si dimentica più. Mario, in avvenire, vi avrebbe trovato conforto e vanto. Sempre più intraveduto che accolto, quel pensiero si evolse, quando non era respinto subito e negato dall'appassionato desiderio della felicità che dà il successo. Un giorno Mario si sentì contrarre il cuore avvedendosi che il successo aveva annientato in lui l'amore alla favola. Da giorni egli non ne produceva e neppure ne sognava alcuna. Il successo aveva legato il suo pensiero all'antico romanzo, ch'egli studiava per rifarlo, addobbarlo, gonfiandolo a forza di nuovi colori, di nuove parole. Il successo era una gabbia d'oro. Il Westermann gli aveva detto quello che da lui si voleva ed egli s'apprestava a dare quanto gli si domandava e nient'altro. E più tardi, quando la burla fu scoperta, egli iniziò il suo ritorno alla vita antica con la favola in cui raccontava di un uccello canoro in gabbia, che si vantava di cantare la natura e non sapeva dire che del vasetto dell'acqua e di quello del miglio fra i quali viveva. E fu suo grande conforto trovarsi preparato a respingere, come poi dovette, la ridicola concezione di meritare plauso ed ammirazione, e ad accettare il destino che gli era imposto, come umano e non spregevole. |
29 Construire au lieu de regarder les choses qui existent déjà état un effort bizarre, mais suffisant pour réparer les relations qu' il avait avec son frère, parce que peu après avoir créer cette figure Mario regardait autour de lui même pour voir, comme il est normal chez les homme de lettres, s' il y avait autour de lui des personnes qui puissent lui soulager et parmi lesquels il puissent vivre. Naturellement il mettait à côté de son frère, qu' il croyait avoir refait et corrigé, lui-même. Mais quand il s' agit de soi-même on ne se trompe pas si facilement, parce qu' on coupe immédiatement dans la chair vivante. Il s' aperçut que heuresement Giulio n' était pas capable de le juger, parce que lui, l' homme du succès, s' était comporté d' une manière dont il devait avoir honte. Une vraie bassesse. Il avait voulu blesser et offenser le pauvre malade, confié à lui par le destin, parce que une fois et inconsciement il avait rejeté son œuvre. Maintenant il était l' homme du succès. Une personne dont l' ambition s' était transformé en presomption ridicule et il se croyait au dessus des lois comunes. Il regarda en arrière et repassa son passé pas tellement loin modeste et tranquille, dédié completement désintéressé à un pensée et en avait nostalgie et la regrettait. Ce n' était qu' un moment, mais de temps en temps cette pensée qui le levait, reaparaissait. En outre il est sans importance combien du temps une pensée s'étend dans l' espace de temps, parce qu' une fois apparu on ne l' oublie jamais. Au futur Mario y trouva du soulagement et orgueil. Plutôt entrevu que compris, cette pensée se developpe, s' il n' est pas refuté et nié par le désir ardent d' être heureux causé du succès. Un jour Mario sentit son cœur se serrer quand il s' aperçut que son succès avait effacé en lui l' amour pour la fable. Depuis des jours il n' en avait pas fait aucune et ne pensait pas faire une. Le succès avait lieé sa pensée à l' ancien roman qu' il étudiait pour le refaire, le décorer, pour l' enfler avec la force de nouveaux couleurs, nouveaux mots. Le succès était une cage d' or. Westermann l' avait dit ce qu' on attendait de lui et il mit à fournir ce qu' on lui avait demandé et pas plus. Plus tard, quand la plaisanterie avait été découvert, il recommença sa vie ancienne avec les fables dans lesquelles il conta l' histoire d' oiseau chanteur qui présumait chanter la nature, mais ne savait parler que du gobelet d' eau et du millet parmis lesquels il vivait. C' était un gran soulagement pour lui qu' il était preparé à abandonnner ce que après il dut abandonner: La ridicule supposition de mériter applause et admiration et d' accepter le destin imposé comme quelque chose de humain et pas dépreciable. |
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