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26

La sera appresso, dopo cena, Mario rimase col fratello e, sparecchiata la tavola, s'allontanò senz'aver accennato con una sola parola al proprio risentimento. Aveva anche aiutato il fratello a servirsi. Gli pareva di aver fatto tutto il proprio dovere e concesso al fratello tutto quello che gli doveva. Ma era ben deciso a non fare altro. Giulio non voleva il vocabolario, che a lui occorreva urgentemente? Se voleva la lettura doveva dunque farsela da solo. Aveva appreso senza rimorso di aver guastato con la propria negligenza la notte al fratello. Che importava? Dormiva forse meglio lui con quei fantasmi di Westermann e dei suoi rappresentanti? Ma Giulio sentiva urgente il bisogno di fare la pace. Mario, fattosi taciturno, non gli dava più neppure le notizie della città, che Giulio attendeva come una delle più valide ragioni per vivere. Era lui il maggiore, ma visto che l'altro era l'offeso, con la debolezza ch'è la compagna della malattia, decise di fare lui i primi passi. Nella sua solitudine ci pensò su tutto un giorno, e forse sbagliò tanto, perchè aveva riflettuto troppo. O piuttosto è da credere che in una simile lunga riflessione si finisce col chiarire troppo il proprio diritto o la propria sventura, ciò che di certo non serve a rendere più accorti. Si rivolse a Mario da vero fratello, confidandogli le necessità della propria vita, cioè della propria cura. Fra l'altro egli aveva bisogno di una lettura piana, ch'evocasse delle immagini dolci e che accarezzasse il suo organismo torturato. - Perchè non si sarebbe potuto ritornare ai loro autori antichi, De Amicis e Fogazzaro? Strana tanta ingenuità in un debole malato che di furberia aveva tanto bisogno. Aveva dunque dimenticato l'esito sì felice della sua trovata di anni prima, quando aveva proposto di abbandonare per sempre De Amicis e Fogazzaro per surrogarli con l'opera del fratello? Già, a differenza dei passeri, quand'è stretto da un bisogno, l'uomo si espone a qualunque rischio per soddisfarlo. Mario dovette trattenersi dal dare un balzo al sentire che i due fortunati scrittori venivano a soppiantarlo anche in quell'unico cantuccio della terra ch'era fino ad allora tutto suo. Ecco che nel momento stesso in cui il mondo intero si stava aprendo al suo successo, riceveva un ultimo calcio da coloro che sempre l'avevano respinto. Si servivano per ciò del piede anchilosato di quell'imbecille di suo fratello, il quale così si metteva proprio dalla parte dei suoi nemici. Gli fu difficile di simulare indifferenza, e la sua voce tremò dall'indignazione nel dichiarare al fratello che da tempo la lettura ad alta voce gli costava fatica, e che per riguardo alla sua gola non doveva farla più. Giulio si spaventò, perchè subito s'accorse dell'errore commesso, e indovinò Mario intero. Era una spaventevole prospettiva per lui di veder prolungata la sua solitudine anche a quelle ore serali in cui abbisognava dell'affetto più che della lettura perchè l'adducesse al sonno. Volle, senz'indugio, correggere il proprio errore: “Se tu lo vuoi, ritorniamo al tuo romanzo. Io sono pienamente d'accordo. Volevo solo risparmiarmi il vocabolario, di cui è tanto difficile di sopportare la lettura”. Il povero Giulio non sapeva che v'è un solo mezzo per attenuare un'offesa involontaria: fingere di non accorgersene e credere che l'altro non l'abbia intesa. Ogni altra spiegazione equivale a ribadirla, rinnovarla.

 

26

La nuit suivant, après le dîner Mario resta avec son frère et s' en alla sans avoir mencionné avec aucun mot sa rancune après la que la table avait été desservi. Il avait même aidé son frère à s' en servir. Il lui semblait avoir fait tout son devoir et avoir concédé à son frère tout se qu' il lui devait. Mais il était bien décidé de ne pas faire autre chose. Giulio n' était pas interessé au vocabulaire dont il avait besoin. S' il voulait de littérature il devait la faire lui même. Mario avait appris sans avoir des remords qu' il avait gâté avec son indifférence le repos nocturne de son frère. Qu' est-ce que cela signifie? Est-ce qu' il dormait mieux avec ces fantasmes de Westermann et ses représentants? Mais Giulio sentait un besoin urgent de faire la paix. Mario, devenu silencieux ne lui informait même pas de ce qui se passait en ville, quelque chose auquelle Giulio s' interessait comme s' il s' agissait d' une des choses les plus importante de sa vie. Il était les plus agé, mais à cause du fait que l' autre était l' offensé et pour la débilité qui est le compagnon de la maladie, il se decida de faire le premier pas. Dans sa solitude il y refléchissait toute la journée et peut-être c' était à cause de cela qu' il se trompa tellement. Peut-être il faut prendre en consideration que en réflichissant si longtemps sur quelque chose on finit par donner trop d' importance aux propres droits ou la propre misère ce qui ne rend pas plus sagace. Comme un vrai frère il se dirigea à Mario, lui confessant ce qu' il lui fallait pour vivre, autrement dit, pour se soigner. Entre autre chose il lui fallait une lecture simple, qui évoque des images douces et qui caresse son organisme torturé. Pourquoi est-ce qu' on ne pouvait pas aux anciens auteurs, De Amicis et Fogazzaro? Tant d' ingenuité dans un malade faible qui avait tellement besoin de la sagesse était vraiment étonnant. Il avait donc oublié le succès tellement heureux de l' année précedente, quand il avait proposé d' abandonner pour toujours De Amicis et Fogazzaro pour les substituer avec l' œuvre du frère? Se voit donc que l' homme, tout au contraire aux moineaux, se expose à n' importe quel risque quand il veut satisfaire un désir. Mario dut se concentrer pour ne pas donner un saut quand il entendit que ces deux écrivains allaient les substituer aussi au seul endroit de la terre qui jusqu' à alors était à lui. Juste au moment au il allait conquérir le monde entier il reçut un dernier coup de pied de ceux qui l' avaient toujours rejeté. Ils se servirent pour cela du pied dure de cet imbécil qui était son frère, lequel se posa de cette façon du côté de ses enemies. Il lui fallait faire un effort pour feindre indifference et sa voix tremblait d' indignation quand il déclara à son frère que la lecture à haute voix le fatiguait et pour soigner sa gorge il n' allait plus le faire. Giulio s' effraya, parce que tout de suite il se rendu compte qu' il avait commis un erreur et il adivinait se que Mario sentait. La perspective de voir sa solitude prolongée même de nuit quand il avait plus besoin de la sympathie que de la littérature pour trouver le sommeil était affreuse. Il voulut immédiatemment corriger sa faute: "Si tu veux nous continuons avec ton roman. Je suis complètement d' accord. Je veux seulement qu' on laisse à côté le dictionnaire, la lecuture duquel est tellement difficile à supporter." Le pauvre Giulio ne savait qu' il y a une seule manière d' atténuer une offensive involontaire: Feindre de ne pas en avoir rendu compte et espérer que l' autre ne l' avait pas compris. N' importe quelle autre explication équivalait à la répéter, la renouveller.



 

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