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Semplicemente la meritava e gli accadeva, ciò ch'era la cosa più naturale di questo mondo. Era straordinario non gli fosse accaduta prima. Tutta la storia della letteratura era zeppa di uomini celebri, e non già dalla nascita. A un dato momento era capitato da loro il critico veramente importante (barba bianca, fronte alta, occhi penetranti) oppure l'uomo d'affari accorto, un Gaia reso più importante da qualche tratto del Brauer ch'era troppo pesante per l'abitudine alla dipendenza, e non poteva perciò impersonare un creatore d'affari, ed essi subito assurgevano alla fama. Perchè la fama arrivi, infatti, non basta che lo scrittore la meriti. Occorre il concorso di uno o più altri voleri che influiscano sugl'inerti, quelli che poi leggono le cose che i primi hanno scelto. Una cosa un po' ridicola, ma che non si può mutare. E succede anche che il critico non capisca nulla del mestiere altrui, e l'editore (l'uomo d'affari) nulla del proprio, e l'esito resti il medesimo. Quando i due s'associano, l'autore anche se non lo merita, è fatto per un tempo più o meno lungo. Era fine assai Mario a vedere le cose a quel modo, in quel momento. Meno fine quando aggiunse con tranquillità: “Meno male che il caso mio è diverso”. Perchè non era venuto da lui il critico invece dell'uomo d'affari? Si consolò pensando che certo il Westermann era stato indotto a quell'affare dal critico. E finchè durò la burla, egli sognò di tale critico, ne costruì l'aspetto e l'indole, attribuendogli tante di quelle virtù e tanti di quei difetti da farne una persone più grossa delle solite viventi. Sicuramente era un critico cui non importava affatto della propria persona, e non era affatto come gli altri critici che quando leggono gettano su ogni pagina l'ombra del proprio naso torbido. Egli non cianciava, ma agiva, ciò ch'era molto strano per un uomo la cui sola azione consisteva in un giudizio sulla forza della parola altrui. Era più sicuro dei soliti critici, perchè non era soggetto che ad un errore solo (piuttosto grosso) e non a tanti da riempirne varie colonnine di giornale. Una potenza! L'anima estetica del Westermann, il suo occhio che mai si chiudeva, perchè altrimenti all'editore poteva toccar di pagare per vere delle pietre false, come Mario, che non se ne intendeva, supponeva potesse succedere ai gioiellieri. E freddo, freddo: come una macchina che non conosce che un solo movimento. In mano sua l'opera acquistava tutto il suo valore e non di più, e diveniva inerte come una merce che passa per le mani di un intermediario, e non vi lascia altro che un beneficio in denaro. Non conquideva, ma era afferrata, pesata e misurata, consegnata ad altri e dimenticata, perchè non intralciasse l'opera della macchina subito rimessa in moto. Dopo letto il romanzo del Samigli, il critico era andato dal Westermann e gli aveva detto: “Ecco l'opera che fa per voi. Vi consiglio di telegrafare subito al vostro rappresentante di Trieste d'acquistarla a qualunque prezzo”. Così il suo compito era esaurito. Che cosa gli sarebbe costato d'inviare al Samigli una cartolina postale per dirgli la parola intelligente ch'egli solo era capace di formulare? Così, proprio così era fatto il miglior critico del mondo. E pensare che valeva la pena di scrivere, solo perchè a questo mondo esisteva un mostro simile!

 

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Cela lui est arrivé parce qu' il le méritait. C' était la chose la plus naturelle du monde. La seule chose qui était étonnante c' était le fait que cela ne lui est pas arrivé avant. Toute la littérature est pleine de gens célèbres qui ne l' étaint pas à leur naissance. À un moment donné ils ont rencontré le critique littéraire vraiement important (avec la barbe blanche, front élévé, des yeux pénétrants) ou l' homme d' affaire vif, un Gaia, quelqu' un de plus important que Brauer qui était devenu lourdaud par l' habitude de l' employé et ne pouvait donc pas jouer le rôle d' un homme d' affaire, et tout d' un coup ils sont devenu fameux. Afin que la gloire arrive, il ne suffisait pas que l' écrivain la mérite. Il faut aussi l' aide d' un ou plusieurs personnes alerte qui influissent les inértes qui lisent les choses que les premièrs ont selectionnés. Quelque chose d' un peu ridicule, qu' on ne pouvait pas pourtant changé. Il arrive aussi que le critique littéraire ne sache rien du métier de l' autre et l' éditeur (l' homme d' affaire) rien de critique littéraire. Dans ce cas là le résultat serait le même. Mais si le deux s' unissent l' écrivain sera couronné avant ou après de succès, même s' il ne le mérite pas. Mario à ce moment là était assez clairvoyant. Il l' était moins quand il ajouta cette phrase. "Heuresement mon cas est différent." Est-ce qu' il avait oublié que ce n' était pas le critique littéraire qui était venu chez lui mais l' homme d' affaire? Il se consola en pensant que certainement c' était le critique littéraire qui avait avertit Westermann de cette affaire. Et pendant que la plaisanterie dura il pensa à ce critique littéraire, il s' imaginait son aspect et son caractère, lui attribuait tant des virtus et tant des défaults qu' il le convertit en quelqu' un qui dépassait toutes les personnes réales. Certainement c' était un critique littéraire qui ne s' interessait pas pour sa propre personne et n' était sûrement pas comme tous ces autres critiques littéraires qui jettent l' ombre de leur nez sale sur chaque page quand il lisent. Il ne bavardait pas, mais agissait, ce qui était bien étrange pour un homme pour un homme dont la seule activité consistait à juger la force des paroles des autres. Il était plus sûr de lui même puisqu' il n' était soumis qu' à une seule erreur (plutôt grand celui-là) et pas à tant d' erreur à en remplir plusieurs colonnes d' un journal. Une institution! Le sens estéthique de Westermann, son œil qui ne se fermait jamais, parce qu' un éditeur pourrait payer cher s' il lui arrive de payer pour des pierres fausses comme si s' étaient de pierres vraies, comme Mario, qui n' en savait rien, supposait qu' il arrivait aux bijoutiers. Et froidement, froidement: Comme une machine qui ne connaît qu' un seule mouvement. Dans sa main l'œuvre aquit toute sa valeur, mais pas plus, et devenaient inerte comme une marchandise qui passe par les mains d' un intermédiaire et dont il lui reste seulement un bénéfice financière. Elle ne déclanchait pas aucune émotion, mais était pris dans la main, pesé et mésuré et transferé à d' autres et oublié, afin qu' elle n' empêchait pas l' œuvre de la machine tout de suite remis en marche. Après avoir lu le roman de Samigli le critique littéraire était allé chez Westermann et lui avait dit: "Voila un œuvre qui vous convient. Je vous conseille d' envoyer tout de suite un télégramme à votre réprésentant de Triest pour l' acquérir à n' importe quelle pris." Avec cela son devoir était fait. Est-ce qu' il lui aurait coûté quelque chose d' envoyer une carte postale pour lui dire la parole intelligente que seule lui était capable de formuler? Comme ça, juste comme ça était fait le meilleur critique littéraire du monde. Il pensa qu' il valait la peine d' ecrire seulement afin qu' un monstre similaire existe au monde.



 

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