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Ma il Gaia, che ormai s'era liberato da ogni inquietudine, corse via senz'attendere le tarde decisioni del letterato abituato alla lenta lima. E, per nettare il lieto animo da ogni nube, Mario pensò: "Quando gli darò la provvigione, l'accompagnerò con un bel bacio. Sarà uno sforzo, ma io debbo essere giusto". Non tutto il Gaia aveva previsto. Intanto fu il Brauer che andò alla Banca pregatone da Mario che era dovuto restare in ufficio. Il Brauer s'attenne coscienziosamente alle istruzioni avute: consegnò l'assegno per l'incasso, e prescrisse la restituzione senza protesto per il caso di rifiuto. Ma l'impiegato ch'era un amico del Brauer lo consigliò di garantirsi il cambio della giornata, e al Brauer che sapeva dei salti sorprendenti dei cambii di quei giorni, la bontà del consiglio parve tanto evidente che lo seguì senza sentire il bisogno di domandare l'autorizzazione di Mario. Il quale, perciò, assieme alla ricevuta dell'assegno, ebbe un cedolino in cui la Banca gli dichiarava di aver comperato da lui duecentomila corone al prezzo di settantacinque lire per cento corone da consegnarsi entro il Dicembre. Mario piegò insieme i due documenti e li ripose accuratamente nel suo cassetto. Nè Mario nè il Brauer s'accorsero di aver venduto una cosa che forse poteva anche non esistere. Il Brauer si rammaricò che il Westermann non se la fosse pensata una quindicina di giorni prima, perchè in confronto ad allora Mario perdeva cinquantamila lire. Mario si strinse sorridendo nelle spalle: Una falcidia del denaro non aveva importanza visto che poi il successo non si trovava falcidiato. Un'altra cosa il Gaia non aveva preveduto. Alcuni giorni dopo il Brauer apprese di certe difficoltà finanziarie dei due fratelli, e indusse Mario ad accettare un prestito di tremila corone, poichè non era giusto che penasse quando tanti denari stavano già viaggiando al suo indirizzo. Quel denaro fu prezioso per Mario. Comperò un mondo di cose ed ognuna di esse era un segno tangibile del suo successo. Per qualche sera i due fratelli rinunziarono alla lettura, per ammirare i nuovi mobili acquistati, che brillavano fra quei mobili dalle stoffe stinte, che li avevano visti nascere. Fecero anche una lista degli oggetti che avrebbero acquistato quando il denaro dovuto a Mario sarebbe stato incassato. Tutto era allora molto caro, ma a Mario pareva che il suo denaro fosse stato molto a buon mercato. Certo, nel frattempo, oltre che il successo, anche il denaro aveva acquistato per lui una grande importanza.

 

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Mais Gaia, qui s' était liberé de toute inquiétude, partit sans attendre les décisions tardives de l' homme de lettres qui était habitué à les prendre lentement. Et pour dégager de son âme hereuse tous les nuages Mario pensa: "Quand je lui donnerai sa provision je l' accompagnerait d' une étreinte." Il me faudra faire un effort, mais il faut être juste." Il Gaia n' avait pas prévu tout. Prié par Mario, qui devait rester au bureau, c' était Brauer qui alla à la banque. Brauer se tenait strictement aux instructions reçues: Il présenta l' effet à la banque et instruisit la banque qu' on le lui restituât sans protêt dans le cas qu' il soit refuté. Mais l' employé de la banque était un ami de Brauer et il lui conseilla de se faire garantir le taux de change du jour. A Brauer, qui connaisait très bien les fluctuations surprennantes dans le taux de change, la qualité de ce conseil semblait tellement évident qu' il le suivit sans ressentir le besoin de demander l' autorisation de Mario. À cause de cela Mario eut ensemble avec reçu pour l' effet un billet dans laquelle la banque lui assura d' avoir acheté de lui deux cents mille couronne à un taux de change de soixante-quinze lires pour cent couronnes à négocier jusqu' au dicembre. Mario plia les deux documents et les mit soigneusement dans son tiroir. Ne Mario ne Brauer se rendérent compte d' avoir peut-être vendu quelque chose qui n' existent pas. Brauer regrettait que Westerman n' y avait pas pensé une quinzaine de jours avant, parce qu' en comparation avec ce temps là Mario avait perdu cinquante mille lires. Mario haussa les épaules en riant: Une perte d' argent n' avait aucune importance pourvue que le succès n' en serait pas disminué. Il y avait une autre chose que il Gaia n' avait pas prévu. Quelques jours après Brauer appris que les deux frère avaient des problèmes financières et persuada Mario à accepter un crédit de trois mille couronnes, puisque il n' était pas juste qu' il vive dans la misère pendant qu' il y avait tand d' argent en train de voyager chez lui. Cet argent était precieux pour Mario. Il acheta beaucoup de choses et tout était un signe tangible de son succès. Pour quelques nuits les deux frère renoncèrent à la lecture pour admirer les nouveaux meubles qui brillaient parmi ces meubles d' étoffes éteints qui les avaient vus grandir. Il firent même une liste des choses qu' il allaient acheter quand l' argent du à Mario ait été parvenu. Tout était très cher alors, mais à Mario semblait qu' il avait bien investi son argent. C' était évident que avec le temps, mis à part le succès, l' argent aussi était devenu pour lui quelque chose de très important.



 

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