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Il cappello del Gaia era stato abbandonato alla bora che lo sollevò alto, alto. Ora un cappello, specie quando soffia la gelida bora, è un oggetto molto importante, e il Gaia perdette la poca capacità di reazione che poteva avere, per lo con l'occhio, esitante se non dovesse rincorrerlo. Ciò gli conferì per un istante un'aria d'indifferenza che fece trasalire Mario. Forse egli aveva sbagliato. Forse il Westermann esisteva tuttavia. E allora che figura avrebbe fatto? Fu un attimo angoscioso e di speranza intensa. Aveva ancora la minaccia nell'occhio, e pur supponeva che forse un momento dopo si sarebbe dovuto gettare ai piedi del Gaia. Ma intanto il cappello del Gaia, dopo essere calato a terra, sparì ruzzolando sul marciapiedi, dietro al prossimo svolto. S'avviava al Canale, alla definitiva perdizione, ed il Gaia comprese che non lo poteva ripigliare. S'avvicinò a Mario, da cui l'aveva allontanato il manrovescio, e Mario si sbiancò accorgendosi che voleva parlare e non reagire. Da tutte le bestie intelligenti si osserva che un forte dolore fisico come quello prodotto al Gaia dalla percossa, dà intero il sentimento del proprio torto. Intanto, per poter protestare, confessò: “Perchè? Per uno scherzo innocente”. E così Mario apprese con disperazione ma anche con sollievo che il Westermann proprio non esisteva. Confermò subito il manrovescio precedente con un altro. E gli sarebbe bastato, se il suo mite animo avesse potuto intervenire. Ma è difficile, per chi manca di pratica, cessare dal picchiare quando vi si è abbandonato con piena violenza. Perciò piovvero sulla testa del povero viaggiatore di commercio due altri fortissimi colpi, appioppati da Mario a due mani, perchè oramai la sinistra doveva aiutare la destra ch'era quasi paralizzata dal dolore.

 

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Le bonnet de Gaia avait été emporté par le vent qui l' avait porté en haut, toujours plus en haut. Un bonnet est quelque chose de très important, surtout quand souffle le vent du nord glacial et Gaia perdit le reste de sa capacité de réactionner en lui suivant avec les yeux, ne pouvant pas se décider à le suivre. Cela lui donna pour un instant un aspect d' indifference qui fit trembler Mario. Peut-être il s' était trompé. Peut-être Westermann exista encore. Quel aspect aurait-il eu dans ce cas là? C' était un moment plein d' angoisse et d' intense espérance. Dans ses yeux il y avait encore la menace, quoiqu' il pensât que bientôt il devrait se jeter au genoux. Entretemps le bonnet de Gaia, après avoir tombé au sol, disparut en roulant sur le troittoir derrière le coin de la rue. S' approchait au canal pour disparaître pour toujours et Gaia comprit qu' il ne pouvait plus l' atteindre. Il s' approcha à Mario, duquel il s' était éloigné par le coup de poing et Mario devint pâle quand il voyait qu' il voulait parler et pas agir. Chez tous les animaux on peut observer qu' une douleur physique forte comme celui qui a été infligée à Gaia par le coup de poing les fait conscients de leur culpabilité. Mais pour protéster il confesa: "Et pourquoi? À cause d' une plaisanterie innocente?" Et de cette façon Mario apprit avec désespoir mais aussi avec soulagement que Werterman n' existait pas. Il affirma tout de suite le premier coup de poing avec un deuxième. Cela lui aurait suffit si l' état d'âme faible avait pu intervenir. Mais il est difficile pour quelqu' un sans experience d' arrêter de battre quand on avait commencé de le faire. À cause de cela tombèrent sur la tête du pauvre voyager de commerce deux coups très fort encore, infligés par Mario à deux mains, parce que sa main gauche dut maintenant aider sa main droite qui était maintenant presque paralysé par la douleur.



 

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